Nuria Manzur-Wirth

Poète, traductrice, dramaturge-metteuse en scène et artiste, Nuria Manzur-Wirth est née à Mexico en 1979.

En décembre 2014, elle soutient sa thèse doctorale « Constellations Méridiennes : lectures vers Paul Celan » dans le cadre du programme de Doctorat des Sciences Humaines (littérature, art et philosophie) de l’Université Pompeu Fabra, à Barcelone et obtient son titre avec mention d’excellence.

Auparavant, entre 2012 et 2014, elle enseigne la littérature à l’Universidad Iberoamericana (Mexico) et la Sémiotique du Cinéma à l’Université de la Communication (Mexico).

Dans la musique, elle collabore avec des compositeurs tels qu’Ezko Kikoutchi (Suisse/Japon) ou Wilfrido Terrazas (Mexique). Elle aborde également le théâtre en tant que dramaturge, metteuse en scène et comédienne

En 2019, elle fonde la Compagnie Les Eaux Courantes, dont elle est directrice artistique, et produit Exils, Esquilles… mise en musique (Marine Le Mouël et Laetitia Gessler) et en vidéo (Alain Wirth) de ses poèmes en trois langues, présenté pour la première fois au Café Littéraire à Vevey.

En septembre 2020, elle rend hommage aux 100 ans de naissance de Paul Celan en présentant Constellations Méridiennes au théâtre Oriental-Vevey, une mise en scène pluridisciplinaire (poésie, théâtre, vidéo, musique contemporaine, architecture). Actuellement elle travaille sur plusieurs projets, performances et créations, en collectif et individuel.

Elle a publié les poèmes Esquilles (éditions de l’Aire, 2020) et un nouveau recueil de poésie est prévu pour mars 2023 aux éditions d’en bas.

Elle est également cofondatrice de la Maison Suisse de la Poésie, avec Arthur Billerey et Xochitl Borel. Ce lieu prône pour la conservation, la création et le rayonnement de la poésie suisse dans toutes ses langues. La Maison commencera à dérouler ses activités en janvier 2023.

VAGUE

dans les ombres des mots

dans leurs cendres

 

Vagues,

nos noms de neige

ne suffiront jamais

pour frôler la main

du silence

 

Entre les alvéoles du son

ces chemins de voix

qui traversent l’épine

dorsale du temps

 

dans les méandres de la langue

 

Niemand

zeugt fur die

Zeugen