Jean Prod'hom

JeanProdhom

© Gwenaël Grossfeld

Né en 1955, Jean Prod’hom a enseigné jusqu’à la retraite: pas le temps d’écrire, bien assez de taf et pas la tête à ça. L’écriture lui sauvera pourtant la vie en 2008, lorsqu’il s’avisera que, s’il convient de mener une vie juste et de passer à nos enfants, conformément à la loi des générations, le bagage qui nous a été transmis, il convient également d’être en mesure de passer soi-même. Cette seconde obligation n’est ni simple ni évidente; l’écriture l’aura aidé – et l’aide aujourd’hui encore – à déporter, calmer et élargir le jeu.
Il publie Tessons (d’autre part, 2014), Marges (antipodes, 2015) et Novembre (d’autre part, 2018).
Novembre, c’est le récit d’une balade d’une dizaine de jours à travers le Seeland. Et parce que la mort dès le début s’en mêle, la vie se met à ralentir et les alentours à respirer. Le séjour se prolonge, le passé revient, le narrateur s’attarde.